Le double langage de nos élus
Les maires des communes de la Vallée de Montmorency concernés par le tracé de l’avenue du Parisis sont quasi unanimes sur le principe : « nous ne voulons pas du projet qui nous a été présenté. »
A commencer par M. Strehaiano, maire de Soisy, qui s’inquiète publiquement des nuisances du projet : « Est-ce que cela s’insère dans le paysage urbain, est-ce que c’est sans nuisance pour les riverains ? »
M. Detton, maire de Montmorency, lui emboîte le pas à la réunion de Montmorency en attaquant le projet sous l’angle des deniers publics que le Conseil Général serait plus avisé d’utiliser à d’autres fins : « Si vous avez l’argent, faites en sorte d’entretenir le patrimoine existant. Faites en sorte que nous puissions alors discuter de projets tels que vous les discutez aujourd’hui. »
Enfin, M. Noyer, maire de Deuil, enfonce le clou et conclut ses propos à la réunion du 13 novembre par : « Si ce projet avait une pertinence en 1934, en a-t-il toujours une aujourd’hui ? »
Malheureusement le discours de nos édiles est double. Les belles envolées sont réservées à leurs administrés qui s’inquiètent, mais en coulisse le ton et les actes sont malheureusement résolument différents.
Ainsi M. Strehaiano, en réponse à un courrier du Collectif adressé au Conseil Général, nous a répondu : « … le projet de l’Avenue du Parisis prend résolument en compte les impératifs de protection de l’environnement et de développement durable ».
Mais alors pourquoi s’inquiéter des nuisances du projet ?
M. Noyer a quant lui fait voté en Conseil Municipal du 1er octobre dernier une résolution visant à réintégrer le « TCSP Bezons – Villepinte » (l’avenue du Parisis) dans le PDUIF (Plan de Déplacements Urbains d’Ile de France) !
Enfin tous les représentants de nos municipalités ont voté à l’unisson cette même résolution à l’assemblée de la CAVAM du 26 septembre dernier (voir extrait ci-dessous).
A quand des actes conformes aux paroles ?
Voir le CR complet : CR_CAVAM_2012_09_26