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Communiqué de Presse du Département du Val d’Oise du 25 septembre 2024
MOBILITES
Pensé puis lancé en 2010, le projet d’aménagement de « l’Avenue du Parisis » consistait en la réalisation d’un boulevard urbain de
La section dite Est - Groslay, Sarcelles, Garges-lès-Gonesse, Arnouville, Bonneuil-en-France - a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique (DUP) en 2016. Conscient qu’en presque 15 ans, les besoins de la population ont évolué, le Département a pris l’initiative de mener de nouvelles discussions dès avril 2023 avec les communes concernées.
« Les derniers échanges avec les maires confirment ma conviction que le projet initial de l’Avenue du Parisis, tel qu’il fut imaginé il y a bientôt 15 ans, nécessite aujourd’hui d’être repensé. Nos territoires bougent. Les modes de déplacement changent. Les consciences aussi. Le Département se doit d’être au rendez-vous de ces nouveaux enjeux. Ses réponses en matière de déplacement doivent être en adéquation avec ces attentes et ces impératifs. Nous ne demanderons pas à Monsieur le Préfet du Val d’Oise de confirmer la déclaration d’utilité publique de l’Avenue du Parisis. Notre priorité pour l’avenir du territoire a toujours été de concilier amélioration de la mobilité et préservation du cadre de vie de tous les Valdoisiens. C’est le sens de la décision que je prends aujourd’hui » souligne Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Conseil départemental du Val d’Oise.
Transports collectifs, Plan Vélo et aménagements locaux
Le Département souhaite encourager les transports collectifs, les mobilités douces. Il porte des projets structurants pour ses habitants tels que les 3 lignes de Bus à haut niveau de service dans le Grand Roissy, l’interconnexion de la ligne H à Saint-Denis Pleyel, le Plan Vélo ou bien encore la ligne 19 du Grand Paris Express. Il ne veut pas pour autant opposer développement économique et environnement. Les transports en commun et les déplacements doux ne permettront pas à eux seuls de résorber les embouteillages dans de nombreuses villes du tracé concerné par la DUP.
Des aménagements locaux et des dessertes routières respectueuses de l’environnement, étudiés, discutés et validés avec les maires, restent indispensables pour améliorer significativement les circulations en milieu urbain. Il en va de l’attractivité du Val d’Oise. Il s’agit d’ailleurs aussi d’une attente forte des nombreux Valdoisiens qui se déplacent chaque jour en voiture pour se rendre au travail.
En 2022, le Département avait fait appel auprès du Conseil d’Etat de la décision d’annulation de l’arrêté d’utilité publique du projet. Cette annulation portait sur une question de forme et non sur le fonds de l’utilité publique. Le Département considère que la procédure juridique a été menée à son terme en ce qu'elle a reconnu la qualité de ses études.
Sur le foncier réservé au projet initial, le Département proposera donc de nouveaux aménagements. A ce titre, la Présidente du Conseil départemental poursuivra le travail de concertation avec les maires de Sarcelles, Garges-lès-Gonesse, Arnouville et Bonneuil-en-France.
Diffusé le 25/09/2024
Lors de la grande Fête des voisins contre le BIP organisée dans 5 des 6 villes du tracé, près de 500 personnes et de nombreux maires et élus se sont retrouvés ce week-end, malgré la météo pluvieuse, pour demander l’abandon de ce projet routier. Loin de faiblir, la mobilisation contre cette 2x2 voies se renforce suite à la décision du Conseil d’Etat, qui ouvre la voie à sa construction.
“Les gens sont venus nombreux et beaucoup veulent rejoindre le collectif” se réjouit Ghislain Gagny du collectif Vivre Sans BIP. Loin de démobiliser les habitants et les élus, la décision du Conseil d’Etat ne fait que galvaniser l’opposition à ce projet routier. “Ça a réveillé beaucoup de personnes qui croyaient le projet enterré”. “On ne laissera pas faire cette route, ce serait une catastrophe !” s’indigne Hatou-Syra, une maman d’élève de Garges-lès-Gonesse dont l’école serait à moins de 100m de cette voie rapide. “La construction du BIP serait un drame pour Sarcelles qui serait coupée en deux par une autoroute !”, renchérit Lila, habitante de la ville. "C'est une aberration, il faut que nos élus reviennent à la raison", s’insurge Philippe, résidant à Deuil-la-Barre. Maires et élus de la majorité des villes traversées ont répondu présents ce week-end lors de la mobilisation, comme aux précédentes, pour marquer leur opposition.
L’arrêt du Conseil d’Etat rendu ce mardi 29 mai a cassé le jugement de la cour d’appel de Versailles, qui avait annulé en 2018 la déclaration d’utilité publique du tronçon Est (Garges-lès-Gonesse - Sarcelles - Groslay) prise deux ans plus tôt par la préfecture du Val-d’Oise. Jusqu’ici, toutes les demandes d’appel de la collectivité avaient été rejetées. Le Conseil d’Etat accepte la proposition du
Conseil départemental de régulariser le point bloquant, à savoir l'annonce du financement du projet qui n'avait pas été faite lors de l'enquête publique en 2015. Pour que le projet soit régularisé, d'ici 12 mois le Conseil départemental doit informer le public du financement et le préfet du Val d’Oise doit confirmer à nouveau l'utilité publique du projet. Si tout est conforme, le Conseil d'Etat validera la DUP et la construction du BIP pourra démarrer.
“Nous nous attendions à cette décision de justice. Ce que nous demandons est une décision politique. Nous appelons le Conseil départemental et le préfet à abandonner le BIP. Quand un projet est obsolète et refusé par une majorité des habitants et des élus, il faut savoir renoncer”, souligne Ghislain Gagny.
Poursuivre un tel projet contre un territoire et ses habitants serait un non sens. Or une large majorité des Val d’Oisiens et des élus du Val d’Oise sont opposés à ce projet.
- La majorité des maires des villes situées sur le tracé (Montmorency, Sarcelles, Deuil, Groslay) ainsi que la majorité des députés et sénateurs du Val d’Oise ;
- 100 associations, en grande majorité locales, ont signé un manifeste contre le BIP ;
- 93% des habitants sont contre le projet (voir notre enquête ayant recueilli l’avis de 4000 répondants). Ils se sont d’ailleurs rassemblés par deux fois ces derniers mois contre ce projet : un millier de personnes étaient présentes à la grande marche du 7 octobre (revue de presse), et une marche des parents d’élèves de Garges a eu lieu le 16 décembre (revue de presse).
- Le BIP fait aussi partie des projets les plus contestés d’Ile de France dans le cadre de la consultation du SDRIF-E qui a eu lieu en mars, que ce soit par les élus ou les habitants. A cette occasion, le maire de Sarcelles a organisé une réunion publique, où l'opposition au projet s’est unanimement exprimée sur scène et dans la salle, en l’absence du conseil départemental dont la présence avait pourtant été annoncée.
Contact presse : 06 77 81 49 40
Nous, habitants, demandons l’abandon du projet routier du Boulevard Intercommunal du Parisis, une voie rapide de la taille d'une autoroute qui relierait la A1 à la A15, coupant en deux plusieurs villes du Val d’Oise, menaçant la santé de 10 000 enfants dont les écoles sont le long du tracé et détruisant une centaine d’hectares d’espaces naturels et agricoles, qu'il faut au contraire préserver pour notre santé, notre qualité vie, mais aussi pour la biodiversité et le climat.
Vous habitez Soisy, Montmorency, Deuil, Groslay, Montmagny, Sarcelles, Arnouville ou Garges ? Alors votre ville serait traversée ou longée par le BIP ou "avenue du Parisis", un projet de route 2x2 ou 2X3 voies large comme une autoroute dont la construction pourrait démarrer en 2024. Il est encore temps de stopper ce projet !
🚗🚛 La construction du tronçon Est (Groslay - Sarcelles - Arnouville - Garges) est bloqué depuis 2016 par un recours juridique porté par le collectif Vivre sans BIP. Après sa victoire en appel en 2022, le département du Val d'Oise, qui porte le projet, s’est pourvu en cassation. S'il gagne en justice dans les prochains mois, la construction du tronçon Est pourrait démarrer dès l'année prochaine ! Ensuite il ne resterait que 5 km à réaliser pour relier la A1 à la A15. Ne doutons pas qu'ils passeront en force pour boucler le BIP !
Ce projet routier serait une catastrophe.
👉 Le BIP couperait nos villes en deux, détruisant au passage une centaine d'hectares d'espaces naturels (chemins de randonnée, bois, jardins partagés, friches riches en biodiversité...), un trésor aux portes de nos villes préservé jusqu'ici de l'urbanisation !
👉 Ce projet routier détruirait aussi la ferme Lemoine : ses espace maraichers dont les légumes sont en vente directe auprès des habitants, et ses magnifiques prairies, l'un des derniers poumons verts à proximité de Sarcelles, Garges et Arnouville !
👉 Comme toutes les nouvelles routes, cette voie rapide provoquerait un afflux de trafic additionnel. Ce trafic induit augmenterait la circulation routière actuelle, phénomène démontré depuis les années 90 et reconnu par l'ADEME (1). Cette route s'engorgerait rapidement de camions circulant de la A1 à la A15, entre la zone d'entrepôts la plus grande d'IDF à Garonor et les entrepôts de Roissy qui viennent d'être agrandis (Fedex, DHL) à l'Est, jusqu'au port de Gennevilliers et le futur entrepôt géant "Green Dock" à l'Ouest. On estime le futur trafic entre 40 et 60 000 véhicules/jour minimum ! (source : enquête publique)
👉 En attirant plus de trafic, cette route 2X2 voies provoquerait une forte augmentation de la pollution atmosphérique et sonore. Alors que nous respirons trop de pollution et que nous sommes déjà sous les couloirs aériens de Roissy !
👉 La santé de 10 000 enfants est menacée ! Une quarantaine d'écoles de la crèche au lycée sont situés le long du tracé du BIP. Un véritable scandale ! On sait désormais que les enfants sont les premières victimes de la pollution de l'air et que le bruit entraine des retards d'apprentissage.
👉 Le BIP augmenterait les émissions de CO2 ! Le passage progressif à la voiture électrique ne suffira pas à atteindre nos objectifs climatiques comme le montrent les études. Une réduction du trafic routier est nécessaire au profit de transports collectifs ou de mobilités actives comme le souligne le GIEC.
Voilà pourquoi nous demandons l'abandon définitif de ce projet d'un autre siècle, conçu dans les années 30 😱 Depuis le monde a changé ! La biodiversité et le climat sont menacés, des routes ont été construites partout (près de 100 m2 par Français, plus que de surface habitable !), la mobilité doit être transformée et les habitants désirent une meilleure qualité de vie.
La majorité des maires sur le tracé et la plupart des habitants sont opposés à ce projet. Nous souhaitons un projet alternatif d'avenir qui préserve ces espaces naturels !
Retrouvons-nous le 7 octobre pour montrer que les habitants souhaitent un projet alternatif préservant les terres qui seraient détruites par la construction de cette voie rapide. Chemins de randonnées, bois, jardins partagés, terres agricoles… Découvrez ces superbes espaces naturels dont nous avons tant besoin et qui traversent votre commune !
Le concept de cet événement : Une randonnée familiale et festive d'environ 2h30 qui suit le tracé du BIP et traverse les espaces naturels préservés, avec deux départs - un à l'Ouest à Soisy, l'autre à l'Est à Arnouville - afin de se rejoindre au milieu pour un joyeux pique-nique dans un très beau parc ! Des points de départs intermédiaires sont prévus dans chaque ville traversée (Montmorency - Deuil - Groslay- Sarcelles.) pour rejoindre facilement la marche depuis chez vous. Le tracé exact sera annoncé sur le site web (voir ci-dessous).
Inscrivez-vous via le formulaire ci-dessous et invitez vos amis et vos proches :
Cette marche est financée grâce à vos dons ! Nous avons besoin de récolter 2800 euros pour couvrir les frais engagés. Ces dons ouvrent droit à déduction fiscale (66%). Même quelques euros peuvent nous aider !
https://bit.ly/cagnotte-marche7octobre
Site web de la marche : https://alternative-bip.org/
Notes en bas de pages :
1 Projet Local, Impact Global - Terres de Luttes
2 Le financement des infrastructures à quitte ou double - Contexte
3 L'induction de trafic - Revue bibliographique
4 Consultation préalable du SDRIF-E - Pour un moratoire sur les projets routiers.pdf
5 Qualité de l’air : Sources de pollution et effets sur la santé
6 Communiqué de Presse - 11 octobre 2022.pdf
7 Appel de la coalition La Déroute des Routes aux parlementaires
Week-end de mobilisation pour "La Déroute Des Routes", coalition d'associations (dont la FUB et le collectif d'associations Vivre sans BIP) qui questionne l'utilité de certains projets routiers.
Il est encore temps de réaffecter la grosse partie de nos dépenses d'investissements pour les routes en faveur des mobilités actives et des alternatives au tout-voiture.
Le projet de voie rapide de l’avenue du Parisis (BIP Est) relancé par le Conseil départemental du Val d’Oise au mépris des habitants, de nombreux élus, mais aussi du climat et de la biodiversité.
Le 30 septembre, malgré ses défaites consécutives en justice, le Conseil départemental du Val d’Oise a annoncé se pourvoir en cassation pour défendre coûte que coûte la déclaration d’utilité publique du tronçon Est de l’avenue du Parisis, une voie rapide qui relierait la A1 et la A15 en détruisant plus de 100 hectares d’espaces naturels.
De plus, le CD95 a décidé de consacrer avec le concours de la Région IdF 7,2 M€ à des études, alors que celles-ci ont pourtant déjà été réalisées. Nos associations, ainsi que des élus de tous bords, demandent son abandon définitif au profit d’un projet de valorisation des zones naturelles ainsi préservées.
Ci-dessous, les deux pages du communiqué de presse complet :
Fichier au format pdf : Communique___Le_BIP_relance_au_mepris_du_bon_sens___11_octobre_2022
La cour administrative d’appel de Versailles a de nouveau confirmé en ce mois de juillet 2022 sa décision de septembre 2019 confirmant l’annulation de la Déclaration d’utilité publique (Dup) du projet routier de l’Avenue du Parisis Est (Bip-Est) prononcée par le tribunal administratif de Cergy en mars 2018.
Voir le communiqué de presse du Collectif Vivre sans BIP : Communique_de_presse_Vivre_sans_BIP_22_07_2022
Attention, il ne s'agit pas encore d'une victoire finale, ne baissons pas les bras.
Depuis 2016, trois des associations du Collectif (Amis de la Terre Val d’Oise, SOS Vallée de Montmorency et Val d’Oise Environnement) ont attaqué en justice la Déclaration d'Utilité Publique du BIP Est. Les associations ont du intervenir quatre fois devant les tribunaux, dont trois fois à cause de l'archarnement judiciaire du Conseil Départemental.
Chaque action en justice est coûteuse et même en cas de succès le reste à charge pour les associations est important.
Ces trois associations ont besoin de votre aide pour continuer leurs actions. Merci de ne pas l'oublier !